Lapiaz
A la surface des plateaux jurassiens, le calcaire affleurant est fréquemment creusé de sillons parallèles, séparés par des crêtes plus ou moins émoussées. Le terme de « lapiaz » qui désigne ces formes est issu d’un terme savoyard (issu du latin lapis, pierre). Le lapiaz résulte de l’érosion superficielle, par l’eau de pluie et de ruissellement, de fissures affectant le calcaire. La profondeur des sillons varie avec l’intensité de l’altération : de quelques centimètres à plusieurs mètres.